La recherche des équilibres entre la vigne et les différentes composantes de nos terroirs, flore et faune, passe par des fauchages très tardifs. Ainsi en 2008 les premières interventions, broyages ou fauchages, les plus tardives ont-elles eu lieu fin août, à la veille des vendanges. Introduits progressivement depuis 2002, au fur et à mesure que la flore s’équilibre, il permettent à chaque plante de se reproduire et de trouver sa place. Des premiers bulbes printaniers aux carottes sauvages en fleurs, c’est également la diversité de la faune que nous recherchons, notamment des insectes et des auxiliaires.
Certes le regard des promeneurs, des clients ou des vignerons est interpelé. De l’autre côté, de nombreuses études indiquent que la qualité finale du raisin n’est en rien altérée, au contraire. Pour notre part, nous souhaitons limiter le plus possible les inconvénients de la quasi-monoculture de la vigne. De nombreuse plantes annuelles et des haies situées en bordure viennent ainsi l’équilibrer au fil des saisons.
Nous publions quelques photos pour illustrer ces cycles qui se suivent et se diversifient, en fonction des terroirs et au fur et à mesure des années. La plaquette de notre pique-nique 2006 qui portait sur ce thème est également disponible.
C’est là que notre pratique est la plus expérimentale, c’est là que se façonnent les équilibres que nous cueillons au moment des vendanges et ceux que vous retrouvez dans nos bouteilles. Si nos vins doivent être des instantanés de nos terroirs, il nous appartient de vivre avec ces “communautés” auxquelles nous appartenons in fine.
A nous de réinventer de nouvelles esthétiques/éthiques du vivant, qui intègrent l’environnementalité, la place de l’humain et le partage responsable de la planète…