Le vin est un miroir – vendredi 25 octobre 2019

Les vendanges touchent à leur fin et, comme annoncé, nous vous invitons vendredi 25 octobre prochain à notre concert-dégustation “Le vin est un miroir”.

La thématique sera celle du miroir, musical et vinique et, une fois n’est pas coutume, Bruno interprètera la fantaisie de Schubert – piano à quatre mains avec Jean Luc IFFRIG. Egalement au programme, Bach et Pärt.

Le millésime 2018 a fermenté jusqu’à la fin du mois d’août. La plupart des vins sont désormais disponibles : plus ouverts aromatiquement que les 2017 il y a 1 an, salins et miellés à l’image des millésimes chauds précédents. Plusieurs d’entre eux seront présentés au cours de l’apéritif et du concert. Une dégustation libre de la gamme sera possible après le concert.

Comme à l’accoutumée, la soirée est réservée à l’échange et à la découverte. Comme nous n’avons pas eu la possibilité de faire goûter ces 2018 au printemps dernier ou à l’occasion du pique-nique, ceux qui souhaitent mettre à profit leur participation pour réserver des vins, pourront néanmoins le faire, sans paiement, ni engagement, sur la base des tarifs 2018/2019.

Les inscriptions, limitées à 50-60 personnes sont ouvertes ici. Vous pouvez également nous adresser un mail en précisant le nombre de participants, avec ou sans apéritif dînatoire (paf 12 euros).

Adrien, un “Strasbourgeois dans les vignes” est venu à notre rencontre

Le temps d’une petite journée, Adrien Boi, alias JusdelaVigne.fr, a mis ses compétences à l’écoute de nos approches, de la vigne au verre. L’enregistrement a été spontané et mis en mouvement en lui gardant toute sa fraîcheur.

A diffuser sans modération, ne serait-ce qu’à vos proches et amis qui peinent quelquefois à comprendre nos vins. Merci à Adrien, auprès de qui vous pourrez découvrir d’autres vignerons et vins qui croisent notre route, dans les vignes, en cave et dans nos bouteilles…
Son blog : “un strasbourgeois dans les vignes“.

AVA-ODG #2, les raisins de la biodiversité 16/09/2018

C’était dimanche 16 septembre dernier que nous vous avions invités à juger par vous-mêmes de la qualité de nos raisins. Une dernière semaine de vendanges, avant d’éventuelles vendanges tardives se profile déjà.

Merci à vous tous, fidèles ou découvreurs de biodiversité, pour le soutien apporté. Plusieurs associations ont relayé notre appel. Le courrier adressé par le M. président de la Ligue de Protection des Oiseaux à l’AVA est éloquent de proximités.

Il est clair que l’intérêt de notre quête du vin “de Wolxheim” se juge aisément pendant la période des vendanges. Pour tous ceux qui souhaitent découvrir le contenu de notre journée Portes-Ouvertes du dimanche 16/09/2018, décidée rapidement pour cause de fin de vendanges en vue, vous trouverez en pièces jointes la description des 4 ateliers, au moins aussi pédagogiques que les pratiques suggérées par notre ODG. De la qualité d’un raisin mûr (et sain), apte à raconter son terroir d’origine, aux émotions, parfums, paysages, sensations pédestres, ressenties en marchant dans nos vignes à maturité, en passant par quelques externalités et la découverte de 2 terroirs contrastés, la journée aura été une belle réussite. Merci également aux journaliste, collègues, présidents de syndicat qui ont fait le déplacement ou nous ont appelés pour nous soutenir dans notre action. Cette seconde vidéo résume l’intérêt de notre quête du vin entre vignes sauvages et écoute de la biodiversité.

A ce jour, nous n’avons pas l’exact reproche que fait l’AVA à nos vignes. Il est probable que le courrier de mise en demeure de rogner et de faucher s’appuie sur une lecture stricte (contre-productive ?) du cahier des charges des AOC Alsace et du plan de contrôle qui les accompagne.

Pour pouvoir bénéficier d’une AOP Alsace,

« f) – Etat cultural de la vigne : Les parcelles sont conduites afin d’assurer un bon état cultural global de la vigne, notamment son état sanitaire et l’entretien de son sol. »

Ce point correspond dans le plan de contrôle à ceux-ci : « Conduite du vignoble – C10 :  Etat cultural du vignoble (Vérification visuelle) » Et  « C10 Mauvais état du sol – OP17 (mineur) : Avertissement en 1er constat et Contrôle supplémentaire en 2ème constat »

Il en résulte un « Mauvais état : La parcelle est en mauvais état général (préciser : absence de gestion des adventives, vigne non palissée, vigne non taillée, etc…). »

Si l’entretien du sol ne se résume pas à l’artificialiser et à le laisser pour mort, nous sommes en bonne voie de le transmettre vivant et capable d’accueillir et de porter des vignes en bonne santé, sans irrigation ni travail du sol, ni fertilisants ou autres composts.

Les clés de lecture de ce cahier des charges sont évidemment multiples, entre visions à court terme, raisonnements financiers ou héritages d’une culture et d’un art de vivre en Alsace. La finalité reste sans doute d’exprimer des terroirs d’exception, dont la principale qualité est de permettre à une vigne d’y mûrir ses fruits et d’imprégner les équilibres des jus des raisins qui y sont cueillis de sa personnalité unique.

Dans cette acception, il nous semble que nous sommes dans le cœur d’une AOP. Nous allons adresser un courrier à l’INAO, pour questionner l’Institut National qui gère ce signe élevé de qualité, sur la comptabilité entre des sols vivants, ne bénéficiant d’aucun intrant ni même de travail du sol, et la réalité d’un lien au terroir, en Alsace, à Wolxheim.

Nous comptons évidemment mobiliser nos collègues vignerons, qui subissent les mêmes pressions, soit dans leurs vignes ou dans leurs bouteilles. Ce sera l’objet d’une quatrième vidéo : les vignerons de la biodiversité. Ceux qui me connaissent savent bien que j’applique la même diversité vivante aux comportements humains, porteuse de richesse, d’échanges et d’humanité. Auparavant, je vous rendrai compte de la problématique parallèle à celle des vignes : nos vins (et ceux des collègues qui vivent leurs vignes et leurs vins) dérangent et sont quelquefois jugés peu dignes de parler de l’Alsace… à suivre