Roland PFEFFERKORN et ses collègues universitaires de la MISHA – Strasbourg m’ont donné l’occasion le 04 février 2020 d’exposer notre approche du vin, dans le cadre de leurs études sur l’homme et la nature. Sous le titre
“De la viticulture sauvage au “koku” du vin : le vin (nature), boisson humaine du 21ème siècle ?”
vous trouverez ci-dessous les explications et analyses de notre rapport au vivant. Un peu de lecture en ce temps de confinement et de Covid, qui peut également être une belle occasion de réviser et partager nos intuitions, rêves et projets.
Entre temps, un premier de nos vins est en train d’être exclu définitivement du bénéfice de l’appellation Alsace. Un dernier recours est en route, pour tenter d’ouvrir le débat vers une diversité féconde du vin en Alsace.
L’issue, tout comme celle du confinement, peut être soit un repli/durcissement de nos organisations soit, comme nous l’espérons, une ouverture vers d’autres possibles, un avenir plus cohérent des pratiques vitivinicoles de notre région. Nous ne manquerons pas de faire appel à votre soutien, en lien avec nos collègues alsaciens touchés comme nous par l’incompréhension ou le rejet de nos quêtes.
Bonne lecture ! Les illustrations se trouvent en fin de document. A vos commentaires !
Bonjour, tout d’abord un grand merci pour ce que vous faites car les gens comme vous on devrait les gratifier et les aider plutôt qu’essayer de les couler car en vue de ce qui se passe c’est mon ressenti .
Nous sommes dans une aire ou l’industrie a pris le monopole sur la VIE .
Résumé que je ferais de votre histoire et combats .
ODG et AVA encore des acteurs qui ne sont que la pour polluer .Avec les mêmes personnes à leur tête incompréhensible .
Pour ma part je suis tombé sur vous par pur hasard et vous m’avez laissé un excellent souvenir que se soit par le temps que vous avez pris pour nous faire visiter ,déguster ou encore raconter votre passion et votre combat pour un vin libre et sauvage et je vous en remercie je ne suis qu’un jeune amateur de vin de 33 ans mais qui prend plaisir à ouvrir vos bouteilles à chaque fois cest une surprise et apres quelques jours le même vin s’embelli. J’ai effectué différent test et je trouve qu’après quelques jours ouvert il est encore meilleur .
Je me suis amusé à faire déguster des vins à des amis sommelier qui avait énormément de mal à me dire de quoi il s’agissait comme vin mais extrêmement étonné de la qualité quil pouvait y avoir .
Voila jai lu votre texte et cest vrai que le consommateur a l’habitude davoir des goûts bien définis pour tout les cépages de vin vous apportez le naturel qu’on a malheureusement oublié avec ces années
Et jaimerais savoir sur quel vin ils veulent enlever l’appellation ?je ne vais aucune precision a ce sujet au plaisir de vous voir bientôt
Merci de partager notre quête. Les esprits et plus encore les cerveaux seront longs à rétablir.
Nos vins sont meilleurs… avec un peu d’aération, rien que le lendemain : nous n’aérons volontairement pas ( no aging ) nos vins à la mise en bouteille, effectuée le plus souvent par gravité, sans pompe. Les vins restent donc “fermés” voire carboniques mais aussi du coup plus jeunes, avec leurs anti-oxydants non saturés qui intéressent également notre santé. Ces caractéristiques et celles des raisins qui ont poussé “à la sauvage”, expliquent les erreurs de lecture, compréhensibles mais peu pardonnables pour des experts de la dégustation, d’autant moins que nous alertons nos organisations à ce sujet depuis plusieurs années, preuves à l’appui.
Le vin concerné, Dionysiuskapelle Sylvaner 2018, se retrouve dans notre fiche en tant que “Vin de France” puisque le dernier recours, n’est pas suspensif. En pratique nous attendons toujours la réponse de l’organisme de certification, Qualisud, mandaté par l’AVA et bloquons provisoirement la vente de ce vin.
Dès que la décision finale sera connue, nous ne manquerons pas de lancer une action forte, en lien avec nos collègues alsaciens qui partagent notre volonté de faire avancer les vins d’Alsace, en cohérence et transparence.