Vivons d’éternité, vivons tout court.

Belle interrogation que je partage avec certains, dont mes amis du temps de Violence et Paix, celui de nos 20 ans où nous expérimentions la « non-violence » au quotidien.

La question est plus que théologique : certes, nos religions occidentale font la part belle à l’éternité « après la mort », ce qui nous a permis de développer de notre vivant un « progrès » technique et commercial, sans trop de questionnements à court terme. L’aboutissement de cette croissance en comportement financiarisé, confronté au temps et à la mode du durable, redonne tout son intérêt à cette notion. De plus, la cohabitation avec d’autres culture où l’humain occupe une place moins centrale, me conforte dans l’idée qu’il est plus qu’utile de changer de référentiel : si vous étiez une vigne, avec des gènes vieux de quelques centaines de millions d’années, quelle serait votre regard sur des pratiques d’un millénaire voire de quelques décennies ?

 

 

Bruno Schloegel

Vigneron libre

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